Le nom de Zola est communément associé à celui de romans comme l’Assommoir, Germinal deux ouvrages de la série des Rougon-Macquart ou au célèbre article J’accuse, mais Émile Zola était aussi féru de photographie.
Zola était véritablement féru de photographie, il possédait 10 appareils, trois laboratoires différents et faisait des photos très régulièrement.
Mathilde Falguière, conservatrice du patrimoine, responsable du département de la photographie de la Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine

Dans un entretien daté du 21 octobre 2019, sur le site du ministère de la culture, la conservatrice du patrimoine présente une facette méconnu d’Emile Zola. C’est en 2017 que l’État a acheté aux enchères un fond photographique de 2000 négatifs sur plaques de verre.

La pratique photographique de Zola commence tardivement, c’est à plus de 50 ans qu’il découvre cet art.
Zola était véritablement féru de photographie, il possédait 10 appareils, trois laboratoires différents et faisait des photos très régulièrement. On sait qu’il faisait attention aux cadrages et qu’il pouvait faire jusqu’à six tirages différents pour un même négatif, en changeant à chaque fois de procédé de manière à faire varier le résultat final. Des études techniques seront menées prochainement afin de savoir si l’écrivain était un amateur de photographie typique ou atypique au regard de son époque et de son milieu. Le lien potentiel entre son œuvre littéraire et son œuvre photographique sera également exploré de manière approfondie, afin de mettre à jour d’éventuels liens cachés.
Mathilde Falguière
L’entretien intégral est à lire ici : https://www.culture.gouv.fr/Actualites/Emile-Zola-restauration-d-un-fonds-photographique-exceptionnel